Jessica Riel
Professeure titulaire au Département d’organisation et ressources humaines (ESG-UQAM)
Responsable de l’équipe de recherche interdisciplinaire FRQSC sur le travail Santé-Genre-Égalité (SAGE)
La prise en compte du genre et de son influence sur l’activité de travail est centrale dans ses recherches. Plus spécifiquement, ses recherches portent sur la dimension collective de travail dans une perspective de santé et de sécurité au travail, la conciliation travail-famille dans des milieux à prédominance masculine, l’analyse de l’activité enseignante et la santé au travail des femmes dans les secteurs d’emploi à prédominance féminine et masculine. Elle s’intéresse également à l’intégration du genre à l’analyse ergonomique du travail.
Geneviève Baril-Gingras
Professeure titulaire au Département des relations industrielles (ULaval)
Elle détient une maîtrise en ergonomie (UQAM 1992) et un doctorat en sciences de l’administration (ULaval 2003). Elle a agi comme conseillère en prévention et ergonome durant une dizaine d’années, avant de compléter une thèse portait sur les conditions et processus menant à des changements visant la prévention, à l’occasion d’interventions externes en santé et sécurité du travail. Elle est professeure à l’Université Laval depuis 2002 et est rattachée au Département des relations industrielles depuis 2005. Elle mène des recherches sur les politiques publiques et l’action syndicale dans le domaine de la santé et la sécurité du travail.
Affiliations : GS-TMS de l’INSPQ et CRIMT
Stéphanie Bernstein
Professeure au Département des sciences juridiques (UQAM)
Avocate émérite membre du Barreau du Québec
Ses champs de recherche et d’enseignement sont concentrés sur la régulation juridique nationale, internationale et comparée du travail. Elle participe depuis près de 20 ans à la recherche multidisciplinaire sur la précarisation du travail, notamment reliée aux formes de travail dites « atypiques », au travail du care, au travail migrant temporaire et au conflit travail-famille. Les axes de recherche qu’elle a privilégiés à ce jour convergent dans le présent projet, lequel permet d’approfondir l’analyse des liens entre les politiques publiques, la ségrégation basée sur le sexe/genre et sur le fait d’appartenir à un groupe racisé, et la situation des différentes catégories de travailleuses et travailleurs en situation de précarité.
Rachel Cox
Professeure au Département des sciences juridiques (UQAM)
Membre du Barreau du Québec
Responsable de l’axe 1
Elle privilégie des recherches interdisciplinaires en partenariat avec les syndicats, les groupes de femmes et les groupes communautaires. Elle prononce régulièrement des conférences scientifiques au sujet de la santé et de la sécurité et du droit à l’égalité au travail, notamment sur le harcèlement, et ce, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Elle est l’auteure de plusieurs publications dans le domaine du droit de la santé et la sécurité du travail et des droits de la personne.
Jean-Paul Dautel
Professeur au Département de relations industrielles (UQO)
Membre du Barreau du Québec
Co-responsable de l’axe 1
Ses recherches doctorales (terminées en 2022) ont porté sur la façon dont le droit français et le droit québécois organisent et participent à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi des travailleurs ayant un trouble de santé mentale. Elles ont reçu le prix de thèse de la Fondation Anthony Mainguené-CIECST.
Ses recherches actuelles envisagent la question de l’effectivité du droit en matière de prévention des atteintes à la santé mentale au travail, la participation des organisations syndicales dans ce cadre, la coconstruction de programmes de prévention des risques psychosociaux en milieu de travail et la participation de différents acteurs (incluant ceux issus du milieu communautaire) dans le retour au travail après un problème de santé mentale.
Affiliation : CRIMT
Dalia Gesualdi-Fecteau
Professeure titulaire à l’École de relations industrielles (UdeM)
Membre du Barreau du Québec
Dans le cadre de ses recherches, elle s’intéresse à l’effectivité des normes minimales d’emploi, aux clauses de disparités de traitement et à la notion d’égalité de traitement ainsi qu’aux nouvelles formes d’emploi. Ses récentes publications portent sur l’usage par les travailleurs étrangers temporaires des protections prévues par le droit du travail ainsi que sur l’encadrement juridique de la porosité des frontières entre le temps de travail et le temps hors travail. Elle est associée au projet Accès au droit et à la justice, au sein duquel elle est responsable du chantier portant sur les coûts humains et financiers de la justice.
Affiliation : CRIMT
Anne Renée Gravel
Professeure à l’École des sciences de l’administration (TÉLUQ)
Elle adopte une perspective analytique féministe dans ses recherches et porte un intérêt particulier au travail des femmes. Elle est la première auteure du livre : Les centres de la petite enfance. Un mode de gestion féministe en transformation publié aux Presses de l’Université du Québec. Ses récents travaux de recherche sur la santé et la sécurité du travail s’intéressent à l’application du droit de retrait préventif de la travailleuse enceinte dans les centres hospitaliers.
Marie Laberge
Professeure titulaire à l’École de réadaptation (UdeM)
Responsable de l’équipe GESTE – pour le partage des connaissances (Genre Équité Santé Travail Environnement)
Ses recherches portent sur le développement d’interventions de prévention de l’incapacité de travail auprès des adolescent.es qui éprouvent des difficultés d’apprentissage et qui sont en transition vers le monde du travail. Elle s’intéresse également à la prise en compte du sexe et du genre dans les recherches-intervention en santé au travail.
Affiliations : Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, REPAR, GS-TMS de l’INSPQ, CINBIOSE et ISS.
Valérie Lederer
Professeure au Département de relations industrielles (UQO)
Responsable de l’axe 3
Ses recherches portent sur les déterminants de l’incapacité prolongée au travail, l’influence du sexe/genre sur le processus d’incapacité et les enjeux liés au retour/maintien en emploi de populations vulnérables (populations vieillissantes et/ou issues de l’immigration récente) et l’évaluation de programme de réadaptation au travail. Sur le plan méthodologique, elle s’intéresse au développement de méthodes de recherche mixtes, aux recensions d’écrits complexes intégrant les résultats d’études quantitatives, qualitatives et mixtes et au développement d’outils permettant d’améliorer la détection et la prise en compte d’effets de sexe/genre en recherche.
Mélanie Lefrançois
Professeure au Département d’organisation et ressources humaines (ESG-UQAM)
Responsable de l’axe 2
Ses travaux portent sur l’analyse des relations interpersonnelles (formelles et informelles) autour d’enjeux de santé et sécurité au travail, plus particulièrement en contexte de travail précaire et d’horaires atypiques. Détentrice d’un doctorat interdisciplinaire en santé et société (communication organisationnelle et ergonomie) obtenu en 2018, ses recherches intègrent des approches communicationnelles, notamment l’analyse des réseaux sociaux, et l’analyse ergonomique de l’activité. Réalisés en partenariat et orientés vers l’action, ses projets récents ou en cours abordent l’articulation travail-famille au sein d’emplois de faible contrôle et au sein d’emplois à prédominance masculine ou féminine ainsi que sur l’intégration du sexe/genre dans les outils de transfert de connaissance.
Marie-Eve Major
Professeure titulaire au Département des relations industrielles (ULaval)
Ses travaux et ses intérêts de recherche portent sur les déterminants de la santé au travail, sur le développement et l’évaluation d’interventions en milieux de travail en accordant une importance à l’élaboration d’outils méthodologiques sensibles au genre et aux inégalités sociales.
Affiliations : GS-TMS de l’INSPQ, REPAR et CINBIOSE
Valérie Martin
Professeure au Département d’organisation et ressources humaines (ESG-UQAM)
Ses travaux portent sur les conditions organisationnelles qui facilitent l’inclusion des personnes en situation de handicap dans un milieu de travail, plus particulièrement les personnes ayant une condition neurodivergente. Elle situe les enjeux d’accessibilité des personnes en situation de handicap au cœur des initiatives d’équité, de diversité et d’inclusion des organisations. L’autre axe de ses travaux concerne la santé et la sécurité au travail du personnel œuvrant auprès des personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. La qualité des services offerts à cette clientèle va de pair avec le bien-être du personnel qui les offre.
Affiliations : Institut universitaire DI TSA, ERISA, ISS et CINBIOSE
Karen Messing
Professeure émérite au Département des sciences biologiques (UQAM)
Auteure de Le deuxième corps – Femmes au travail, de la honte à la solidarité (Écosociété 2021), Les souffrances invisibles : Pour une science du travail à l’écoute des gens (Écosociété 2016) et La santé des travailleuses : la science est-elle aveugle? (Remue-Ménage 2000), elle a reçu entre autres le Prix du Gouverneur général du Canada (2009) pour sa contribution au bien-être des femmes et le William P. Yant Award (2014) de la American Industrial Hygiene Association. Ses recherches concernent l’apport de l’analyse de genre à la compréhension de données en santé au travail et l’analyse du travail des femmes dans le secteur des services.
Affiliations : GS-TMS de l’INSPQ, CMÉRP, RéQEF, IREF, CINBIOSE et ISS
Vanessa Rémery
Professeure au Département d’éducation et formation spécialisées (UQAM)
Son champ de recherches porte sur l’enseignement et l’apprentissage de la santé au travail en formation professionnelle et technique à partir d’analyses didactique et ergonomique des activités de travail et de formation. Ses intérêts de recherche concernent : la préparation à l’emploi, la prévention des lésions professionnelles, les savoirs expérientiels liés à la capacité des personnes à se maintenir en santé au travail, l’approche didactique dans l’apprentissage du métier, la transmission des savoir-faire de prudence et, plus largement, l’insertion professionnelle.
Affiliations : PISTES
Johanne Saint-Charles
Professeure au Département de communication sociale et publique (UQAM)
Directrice de l’Institut santé et société
Co-responsable de l’axe 2
Ses recherches se déroulent en contexte interdisciplinaire et en partenariat dans une perspective écosystémique de la santé (écosanté) en santé environnementale et en santé au travail. Son expertise se situe dans l’étude des dynamiques relationnelles dans les groupes et les réseaux humains.
Hélène Sultan-Taïeb
Professeure au Département d’organisation et ressources humaines (ESG-UQAM)
Co-responsable de l’axe 3
Économiste de la santé au travail, elle dirige actuellement plusieurs projets de recherche financés par les organismes subventionnaires (IRSC, IRSST) sur les évaluations des interventions de prévention en milieu de travail : analyse du processus d’implantation et évaluations coût-bénéfice. Ses travaux de recherche portent également sur les coûts des maladies imputables aux expositions professionnelles (contraintes psychosociales, stress au travail, cancérogènes, etc.).
Mélanie Trottier
Professeure au Département d’organisation et ressources humaines (ESG-UQAM)
Ses travaux portent principalement sur les impacts de diverses formes d’organisation du travail sur le bien-être des employé-es, leur conciliation travail-vie personnelle ainsi que leur performance. Elle s’intéresse plus précisément aux nouvelles formes d’organisation du travail (ex. : intelligence artificielle) ainsi qu’aux milieux de travail aux conditions atypiques. Elle a diffusé les résultats de ses recherches dans le cadre de conférences et publié plusieurs articles.
Affiliations : WFRN, SIOP, AOM, HumanIA, Réseau de recherche sur le numérique et ISS
Nicole Vézina
Professeure au Département des sciences de l’activité physique (UQAM)
Elle enseigne à la maîtrise professionnelle en ergonomie dont elle a été responsable de l’élaboration. Ses recherches portent surtout sur la pratique de l’intervention ergonomique en s’intéressant en particulier à son développement, à son évaluation et à la considération du sexe/genre dans le déroulement de l’intervention en milieu de travail. Ses projets de recherche l’ont amenée à favoriser la collaboration interdisciplinaire entre l’ergonomie et la réadaptation, l’épidémiologie, la formation professionnelle, la gestion et l’économie et à développer des collaborations internationales.