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Nouvelles des membres


La professeure Jessica Riel obtient une subvention du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) de 55 498$ pour 2 ans!

1er août 2018
Figure 1 De gauche à droite : Mélanie Lefrançois (ESG-UQAM), Jessica Riel (UQO) et Mélanie Trottier (ESG-UQAM).

La professeure Jessica Riel a obtenu, en tant que chercheuse émergente, une subvention Développement Savoir du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH). Le projet subventionné porte sur le rôle du collectif de travail et des rapports sociaux de sexe dans l’activité de conciliation travail-famille (CTF) de travailleur.ses de métiers à prédominance masculine et sera réalisé en collaboration avec les professeures Mélanie Lefrançois, membre de l’équipe SAGE, et Mélanie Trottier de l’UQAM. Les objectifs de cette recherche sont de documenter la culture présente au sein des milieux de travail et des collectifs, l'effet des rapports sociaux de sexe sur les dynamiques collectives de travail et le collectif de travail, l'interaction entre les pratiques organisationnelles, les pratiques collectives et l'activité individuelle de CTF, les facteurs qui facilitent ou nuisent à l'activité de CTF et aux pratiques collectives. À terme, le projet proposera des pistes de solutions visant à favoriser la mise en œuvre de l'activité de CTF des travailleur.ses et des pratiques collectives sous-jacentes. 

Écho du livre de Karen Messing Les souffrances invisibles. Pour une science du travail à l’écoute des gens dans la revue Travail et Emploi

6 juillet 2018

Le livre Les souffrances invisibles. Pour une science du travail à l’écoute des gens de la professeure émérite Karen Messing s’est démarqué et a su faire parler de lui dans la revue Travail et Emploi du Ministère du Travail en France. À l’égard de cet ouvrage, Pascal Marichalar mentionne :

« C’est pourtant un message plein de force, d’enthousiasme, de pugnacité et d’humanisme qui se dégage de la lecture de cet ouvrage, dont on ne peut qu’espérer qu’il suscite les vocations de nouvelles générations de chercheuses et de chercheurs alliant rigueur, empathie et féminisme. »

C’est avec fierté que l’équipe SAGE vous invite à lire l’article ICI qui raconte brièvement l’histoire de madame Messing et les différents sujets de son livre. 

 

Félicitations à Katherine Lippel récipiendaire de la médaille d’or du CRSH !

15 septembre 2017
La professeure Katherine Lippel a reçu la Médaille d’or du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), la plus haute distinction du CRSH, pour les réalisations en recherche, qui reconnaît « le leadership, le dévouement et l’originalité de la pensée ». Katherine Lippel est reconnue mondialement pour ses travaux avant-gardistes en droit de la santé et de la sécurité au travail.
 
De manière plus spécifique, la Médaille d’or est remise aux chercheurs qui ont « contribué de façon remarquable à l’avancement des connaissances dans sa discipline des sciences humaines. De plus, l’exceptionnelle qualité des recherches du lauréat ainsi que l’impact de ses travaux et ses efforts soutenus quant à la diffusion des résultats de recherche doivent avoir enrichi substantiellement la société canadienne et avoir contribué à la vie sociale, culturelle, économique et intellectuelle au pays ou à l’étranger. » (Prix Impacts du CRSH)
 
La professeure Lippel, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit de la santé et de la sécurité du travail, travaille depuis plus de 30 ans sur un large éventail de questions touchant les travailleurs et travailleuses. Certaines de ses recherches les plus influentes portent sur la protection de la santé mentale au travail, l’importance de tenir compte du genre dans l’élaboration des politiques de santé et de sécurité au travail, et la reconnaissance du droit à une indemnité en cas de cancer lié au travail. Elle s’intéresse également aux approches de réglementation de partout dans le monde, afin de déterminer si elles améliorent la santé et la sécurité des travailleurs.

La professeure Lippel affirme qu’elle cherche à « donner une voix à ceux et celles qui n’en ont pas, afin d’influencer les politiques publiques ». Cela comprend les travailleurs marginalisés et blessés, ainsi que les femmes œuvrant dans des milieux traditionnellement masculins. Elle aimerait aussi pouvoir examiner de plus près la situation des travailleurs temporaires et des immigrants, qui se retrouvent souvent avec des emplois très dangereux, sans être bien protégés. Depuis les 15 ou les 20 dernières années, le Canada a connu une augmentation de certaines catégories d’emplois précaires, ce qui, selon la professeure, a nui aux protections prévues dans la législation en matière de droit du travail.
« J’aimerais prendre ma retraite en sachant que nous avons contribué à prévenir l’externalisation des risques au détriment des travailleurs les plus vulnérables », explique-t-elle. Ce serait, en effet, une excellente façon de couronner une carrière en recherche consacrée à la quête de l’égalité au travail. 

En plus de la professeure Katherine Lippel, une autre chercheure de l’Université d’Ottawa, Lori Beaman, professeure au Département d’études anciennes et de sciences des religions, a remporté le prix Savoir, qui souligne les réalisations exceptionnelles issues d’un projet de recherche financé, en totalité ou en partie, par le CRSH. Son projet sur la religion et la diversité – une vaste recherche internationale sur des questions relatives à la diversité religieuse – a été lancé en 2010, grâce à une subvention de 2,5 millions de dollars du CRSH.

« Katherine Lippel et Lori Beaman sont à la fine pointe de la recherche sur des questions cruciales liées à l’égalité dans la société actuelle », a dit Sylvain Charbonneau, vice-recteur intérimaire à la recherche. « La communauté universitaire salue leur savoir et leur leadership exceptionnels dans des domaines clés de la politique publique. » Les professeures Lippel et Beaman sont toutes deux membres du Centre de droit, politique et éthique de la santé de l’Université d’Ottawa.

Katherine Lippel est la troisième professeure de l’Université d’Ottawa à remporter la Médaille d’or depuis sa création en 2003, après Shana Poplack en 2012 et Constance Backhouse en 2011. Elle recevra sa médaille lors d’une soirée qui se déroulera à Rideau Hall le 15 septembre 2017.

Plusieurs membres de l’équipe de recherche SAGE et du CINBIOSE obtiennent une importante subvention des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)

3 juin 2017
L’équipe chapeautée par Marie Laberge (Université de Montréal), Donna Mergler (UQAM), Karen Messing (UQAM), Jessica Riel (UQO), Johanne Saint-Charles (UQAM), Hélène Sultan-Taïeb (UQAM), Cathy Vaillancourt (UQAM) et Jena Webb (CoPEH-Canada) fait partie des sept équipes subventionnées au Canada dans la cadre de l’initiative « Impact du genre sur les interventions d'application des connaissances » de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (ISFH-IRSC, #153454). La subvention de 450 000$/3 ans permettra le développement de nouvelles connaissances sur la prise en compte du genre dans les interventions d’application des connaissances. Plus spécifiquement, elle permettra de développer une approche et des outils qui aideront les chercheurs et les partenaires de la communauté à évaluer la conduite et les résultats des interventions d’application des connaissances (IAC) sensibles au sexe/genre, si possible en mettant en évidence les différences entre les situations où l’IAC n'a pas tenu compte du sexe et du genre ou lorsque les tentatives pour le faire ont échoué. L'approche et les d'outils que l’équipe développera permettront également d’identifier les voies pour prévenir et atténuer les conséquences négatives involontaires des interventions intégrant les considérations relatives au sexe et au genre dans les interventions en santé environnementale, y compris la santé au travail.
 
L’équipe est composée de 27 membres dont plusieurs sont membres de l’équipe de recherche interdisciplinaire sur le travail Santé-Genre-Égalité (SAGE) et du Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement (CINBIOSE). En plus de des chercheuses principales mentionnées précédemment, l’équipe est composé de partenaires sociaux et de co-chercheurs provenant d’universités et d’instituts de recherche importants : Marie Bellemare (Université Laval), Jacques Bernier (INRS-Institut Armand-Frappier), Stéphanie Bernstein (UQAM), Céline Chatigny (UQAM), Julie Côté (Université McGill), Daniel Côté (IRSST), Patrice Duguay (IRSST), Myriam Fillion (CINBIOSE-UQAM), Lise Gervais (Relais-Femmes), Valérie Lederer (UQO), Katherine Lippel (Université d’Ottawa), Marie-Ève Major (Université de Sherbrooke), Jeffery Masuda (Université Queen’s), Lise Parent (TELUQ), André Plamondon (IRSST), Stéphanie Premji (Université McMaster), Dave St-Amour (UQAM) Nicole Vézina (UQAM) et Caroline Voyer (Réseau québécois des femmes en environnement).

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